Michel Bousquet

Sept vues de la Montagne Sainte-Victoire - 2019

Technique : photographie
Exposition disponible en 2 formats pour l'extérieur et 1 format pour l'intérieur.

Les signes, les informations que chacun de nous saisit face à un paysage (quelqu’il soit), dépendent de nos intérêts, de notre histoire, de nos projets, des stratégies que nous élaborons pour comprendre un environnement dans l’espace et dans le temps.

"Les photographies de la série Sept vues de la Montagne Sainte-Victoire sont issues d’un travail réalisé lors d’une résidence en 2019 à Aix en Provence et que j’avais intitulé alors « Archives d’Aix en Provence » : natures mortes, vues d’atelier et paysages de la Sainte-Victoire. 
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Le matin, je photographiais des natures mortes dans l’atelier qui m’avait été mis à disposition. J’élargissais ensuite le champ et je photographiais l’atelier. L’après-midi, j’allais marcher autour de la montagne Sainte-Victoire, en partant au début de la route du Tholonet puis de plus en plus souvent, du cabanon de Cézanne des carrières de Bibémus.
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Je savais que la Sainte-Victoire a été représentée plus de 80 fois par Paul Cézanne (1839-1906) et que celui-ci avait, par son œuvre, ouvert une voie  vers l’abstraction…
Au musée Granet d’Aix en Provence, j’avais trouvé "French archives", un livre rassemblant les images du photographe américain Harry Callahan (1912-1999) prises lors de son séjour dans la ville en 1957/1958: paysages, images de rues, natures mortes, traitements particuliers des contrastes, surimpressions…
Je m’intéressais depuis longtemps aux points de vue, compositions et couleurs du peintre italien Giorgio Morandi (1890-1964) et j’avais lu qu’il aurait découvert l’œuvre de Cézanne grâce à des reproductions en noir et blanc… "

Le photographe ne se contente pas d’enregistrer ce qu’il a devant son objectif. Il confronte les paysages à son histoire, à sa pensée, à ses attentes, à ses préoccupations de créateur.

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Michel Bousquet

Michel Bousquet a longtemps hésité entre peinture et photographie. Comme les peintres d’atelier, il aime les possibilités de composition, de superpositions et de repentirs qu’un tel lieu de travail permanent autorise : en atelier, le temps n’est pas comprimé en un instant décisif. C’est certainement la raison de ses premiers choix, la nature morte et les intérieurs.