En 1971, Sabine Krawczyk entre à l’École des Beaux-Arts de Rouen. C’est là qu’elle découvre dans l’atelier de Jacques Ramondot les techniques qui font aujourd’hui son travail et son plaisir : ce que Sabine Krawczyk aime dans la gravure, c’est la «cuisine» et les surprises.
En 1971, Sabine Krawczyk entre à l’École des Beaux-Arts de Rouen. C’est là qu’elle découvre dans l’atelier de Jacques Ramondot les techniques qui font aujourd’hui son travail et son plaisir : ce que Sabine Krawczyk aime dans la gravure, c’est la «cuisine» et les surprises.
La gravure est exigeante, quels que soient les supports, les encres, les sujets choisis : elle impose précision, minutie et discipline. Mais, contrairement au dessin (que Sabine Krawczyk pratique également en virtuose), la gravure permet à l’artiste de comprendre qu’il ne peut pas tout maîtriser : travail à l’envers, nature des supports (cuivre, zinc, acier, plexiglass), qualité des vernis, variations infimes de température et de pression...
Toute cette «cuisine» favorise les surprises (les graveurs ont banni le mot accident de leur vocabulaire) et, en s’affranchissant de l’idéal de perfection du dessin, donne un nouveau sens au mot liberté.
En France, dans les années 70, la gravure est encore assimilée à une iconographie en noir et blanc. Dürer, Goya, Picasso sont les grandes références. Dans l’atelier de Jacques Ramondot, la plupart des étudiants poursuivent la tradition mais, forte de son goût pour le dessin, Sabine Krawczyk décide immédiatement de travailler la couleur.
Lauréate du prix de la Casa Velazquez, après deux ans passés à Madrid, elle vit d’abord à Paris avant d’installer son atelier à la campagne dans l’ancienne école d’un petit village du Vexin français.
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