Meyer cultive la conviction que l’acte photographique n’est pas fait pour observer le monde, mais pour le construire.
Meyer cultive la conviction que l’acte photographique n’est pas fait pour observer le monde, mais pour le construire.
Avec "Putain de maïeutique camarguaise !", il s’intéresse à la culture tauromachique de la course, aux contre champs du jeu, et au silence existentiel qui surgit dans le rituel du spectacle.
Avec "Mon frère Lumière", il photographie la rencontre improbable entre le cinéma africain et son public. Ce travail dit ce qui est essentiel à Meyer : la magie, c’est ce qui s’accomplit entre le regard et l’image.
Avec "Portraits décalés", il commence à pratiquer le photomontage. Le rapport entre personnages et fonds, parfois un paysage pris à des milliers de kilomètres, produit sa propre poésie. Superposant, multipliant, Meyer revient avec ce principe sur le terrain délicat de la tauromachie, ("L’Abyme et le Vent ») et sur celui du Polo (« Polosuperpose »).
Meyer est membre du collectif Tendance Floue.
Collection permanente du Musée de la photographie de Charleroi. Prix spécial du jury Paris Match, 2002. 3ème prix World Press Arts et spectacles 2006.