Diplômée de l’Ecole de photographie de Vevey (Suisse) en 1989 et de l’École nationale supérieure d’arts de Paris Cergy en 2016, Graziella Antonini tente de saisir, de suggérer les traces, les marques, les signes de ce qui n’est pas, de ce qui n’est plus, de ce qui n’est pas encore.
Diplômée de l’Ecole de photographie de Vevey (Suisse) en 1989 et de l’École nationale supérieure d’arts de Paris Cergy en 2016, Graziella Antonini tente de saisir, de suggérer les traces, les marques, les signes de ce qui n’est pas, de ce qui n’est plus, de ce qui n’est pas encore.
Pour Graziella Antonini, la photographie « c’est être de corps quelque part et ailleurs par la pensée ».
Son travail combine portraits, paysages, scènes d’intérieur ou plans rapprochés d’objets où le réel ne se distingue pas toujours de la fiction, où l’instant peut prendre corps en un temps irréel et mélancolique, où l’ici se confond parfois avec un ailleurs indéfini pour composer des univers aux géographies multiples.
« Au fil du temps et de plus en plus, je me suis mise à photographier la nature. Les gens disparaissent de mes images. Ils réapparaissent parfois de manière fugitive, comme pour dire que malgré les apparences, il y a encore quelqu’un. On trouve trace de l’être humain partout dans la nature, même quand elle paraît sauvage. Peut-être surtout quand elle paraît sauvage. »
Variant les cadres, mélangeant différentes techniques de prise de vues, Graziella Antonini obtient des matières et des rendus qui différent selon les images, chacune inscrivant cependant sa singularité dans un ensemble cohérent.